03/07/87, Nouvelle-Orléans.
C'était lors d'une nuit plutôt caniculaire que je vins au monde. Mes parents étaient deux loups-garous de naissance et c'est avec la seule intervention d'une guérisseuse de leur meute que je fis partie de ce monde. Ma mère avait été suivie par cette dame durant toute sa grossesse et se faisait une joie de savoir si elle allait avoir une petite fille ou un garçon. Cette guérisseuse n'utilisait rien des techniques actuelles et ne faisait qu'utiliser des plantes et autres remèdes fait de sa main. En bref, les techniques médicales étaient ancienne, sûrement autant que cette meute. De toute manière, si ma mère avait été accoucher dans un hôpital, comme tout le monde, les médecins se seraient sans doute demandé ce que cette femme était puisqu'en accouchant, elle se transformait partiellement en loup. Il est clair que les médecins n'auraient rien compris. Bref, la guérisseuse faisait accoucher ma mère quand celle-ci eu des complications. Ce fut difficile mais ma mère su quand même me faire naître de manière naturelle.

Mes parents ne m'ont jamais caché ce que j'étais et je savais donc, depuis mon plus jeune âge que j'étais un loup-garou malgré que je n'aie pas encore la capacité de me transformer. Mon père étant le chef de meute se devait de parfaire à l'éducation des nouveaux nés en leur apprenant à contrôler leur agressivité et en leur enseignant la transformation qui, en toute logique arrivait au moment de la puberté.   

première transformation.
Ce moment était arrivé. Ma puberté a commencé vers l'âge de 9 ans, ce qui est une bonne moyenne quand on sait que cela se manifeste entre 8 et 13 ans. Lorsque mon gêne de loup s'est manifesté, c'était lors de la pleine lune, soit la nuit la moins facile pour un jeune loup. Je ne me souviens de rien de cette nuit-là mais mon père m'a souvent raconté qu'il a du intervenir parce que je me dirigeais tout droit vers un restaurant où tout le monde mangeait en terrasse. S'il ne m'avait pas stoppée, j'aurais fait quelques meurtres et je ne serait sans doute plus de ce monde à l'heure qu'il est. Certes, un petit loup blanc est trop mignon mais, s'il vient à tuer des gens, je ne sais pas si on le qualifiera de mignon après cet acte horrible. Le lendemain, je me souviens m'être réveillée dans mon lit, ma petite sœur ayant les yeux scrutés sur moi.  

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